Nous vous accompagnons pour tout projet de traitement d’eau.
L’eau douce – l’eau dure – le calcaire.
Captée à une source, tirée d’un puits, prélevée dans une rivière ou dans un lac, une eau naturelle aura toujours traversé au préalable l’atmosphère, puis ruisselé sur le sol, se sera infiltrée à travers la terre végétale et diverses couches géologiques.
D’autre part, l’eau possède une propriété remarquable : son pouvoir dissolvant incomparable qui lui permet de s’enrichir en substances minérales ou organiques, en oxygène ou en gaz carbonique.
Aussi, lors de son trajet jusqu’au point de consommation, l’eau aura dissous du calcaire et du gaz carbonique et se sera chargée ainsi en ions calcium (Ca++), magnésium (Mg++) et en hydrogénocarbonates (H2CO3–).
Les différents éléments chimiques, s’assembleront, en particulier sous l’effet de la chaleur, pour former des carbonates de calcium et de magnésium, appelé communément “tartre”.
Le titre hydrométrique (TH) exprime la dureté d’une eau et représente la somme des ions de calcium et de magnésium.
Cette “dureté”, exprimée en degrés français (°F) peut être mesurée à l’aide de la mesure de degré ‘TH”.
1°F = 4mg de calcium (Ca++)
2,43 mg de magnésium (Mg++) par litre d’eau.
Plus le °F est élevé, plus l’eau est “dure”.
Les méfaits du tartre :
La précipitation des ions dissous dans l’eau est essentiellement conditionnée par la température, la teneur de l’eau en calcium et magnésium (dureté) et certains autres paramètres de l’analyse physico-chimique (ex. PH).
Lorsque cette précipitation conduit à la formation de dépôts durs et adhérents, ces derniers sont appelés tartres. On réserve généralement le terme encrassement à la formation de dépôts mous et labiles n’ayant pas pour origine essentielle une précipitation cristalline.
Le carbonate de calcium est le tartre le plus fréquemment rencontré ; il est formé à partir des ions calcium et des ions hydrogénocarbonates.
La très faible limite de solubilité du carbonate de calcium place le phénomène d’entartrage au premier rang de
nos préoccupations.
Les précipités de carbonate de calcium sont thermiquement isolants et adhèrent aux parois :
- pertes de rendement à la transmission de chaleur, d’où augmentation de la consommation d’énergie des circuits de chauffage de l’eau,
- élévation de la température de service des appareils de chauffage et risques de destruction des éléments de chauffage par surchauffe,
- diminution des sections créant des pertes de charge,voir des obstructions totales des conduites,
- mauvais fonctionnement voire blocage des organes hydrauliques ( robinets, purges…)
- dépôts adhérents sur les surfaces en contact avec l’eau à l’air atmosphérique.
Les bienfaits d’un adoucisseur :
- Un adoucisseur maintient le rendement des appareils sanitaires à leur niveau normal.
- Il rend l’eau plus agréable au contact de la peau et des cheveux.
- Il supprime les allergies de la peau (peau sèche, rougeurs chez les personnes sensibles au calcaire).
- Il est recommandé pour le bon fonctionnement des jacuzzis,hammams et de l’hydrothérapie domestique.
- Il supprime les traces sur la vaisselle et rend le linge plus doux.
- Économique ! Moins de produits détartrants et d’adoucissants.
Les adoucisseurs d’eau sont des appareils agissant sur la composition physico-chimique de l’eau, en réduisant le calcium et le magnésium responsables de l’entartrage.
L’eau à adoucir circule à travers des résines échangeuses d’ions (résines cationiques fortes) qui vont échanger le calcium et/ou le magnésium par du sodium. À la sortie de l’appareil, l’eau n’est plus entartrante, elle est devenue “douce”.
Leur but est d’assurer une protection maximale contre l’entartrage des canalisations et des appareils électroménagers.
Au fur et à mesure du passage de l’eau, les résines se saturent en calcium et magnésium.Une régénération est alors nécessaire de façon à recharger ces résines en ions sodium à partir d’une solution de chlorure de sodium ou saumure (sel et eau) que l’adoucisseur puise dans le bac à sel.
Cette régénération sera déclenchée automatiquement, par l’automatisme inclus dans la tête hydraulique de l’adoucisseur et peut se faire de 2 façons :
• par contrôle des volumes consommés (mode volumétrique),
• par contrôle du temps écoulé (mode chronométrique).
Les bienfaits d’une centrale de traitement de l’eau :
Détartre & purifie
- protège les canalisations et les appareils électroménagers du tartre
- supprime le mauvais goût de chlore assure une qualité d’eau optimale pour la boisson
- garantit une eau sans bactérie, filtre les pesticides et les métaux lourds
- respecte l’environnement sans traitement chimique, ni rejet de sel
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La filtration
Dans une installation de chauffage central qui recourt à l’eau comme fluide caloporteur, l’eau se trouve en contact avec différents métaux: acier, fonte ou aluminium au niveau des radiateurs et de la chaudière, cuivre au niveau des tuyaux. Or l’eau est de nature corrosive, elle attaque systématiquement tous les matériaux qu’elle côtoie.
Dans une installation de chauffage, l’oxygène qu’elle contient réagit avec les métaux et crée un processus chimique d’oxydo-réduction. Les produits de cette réaction sont des oxydes métalliques qui se retrouvent en suspension dans l’eau et ont tendance à se déposer dans certaines zones de l’installation :
- circulateur de la chaudière autrement dit la pompe qui fait circuler l’eau ;
- zones basses des radiateurs ;
- coudes au niveau des tuyaux.
C’est lorsque ces oxydes métalliques se déposent et sédimentent que l’on peut parler d’un phénomène d’embouage qui rend alors nécessaire l’opération de désembouage.
Conséquences de l’entartrage et l’embouage
Le tartre présent parmi les appareils électroménagers ou les équipements de chauffage est différent de celui des canalisations qui s’avère être bien plus sournois car il ne se voit pas. En effet, les dégâts sont perceptibles a posteriori et engendrent un débit d’eau réduit à un simple filet d’eau, des bruits de radiateurs ou une augmentation d’au moins 10 % de la consommation1.
Un autre mal existe : l’embouage. Le pouvoir corrosif de l’eau produit des oxydes de métaux susceptibles de détériorer les composants de l’installation, de former des dépôts (boues magnétiques, débris), d’entraver la circulation dans les radiateurs voire de les percer. Autre effet de l’embouage : l’émission de gaz nécessitant de purger les radiateurs. Si le principe de l’embouage est différent de celui du tartre, les conséquences sont identiques : des installations bruyantes, des pertes de rendement et des pannes.
Les bienfaits du désembouage
Le rendement énergétique de l’installation et des appareils de chauffage est amélioré, pour parfois gagner environ 15 % de rendement en désembouant une installation victime de corrosion. La longévité des appareils de chauffage en est augmentée et la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre réduite.
Lorsque les boues se déposent au niveau de la chaudière, elles peuvent générer des casses. Dans les parties basses des radiateurs, elles créent des zones froides où l’eau ne circule plus et les empêchent de chauffer à plein rendement. Si elles se déposent dans les tuyaux, notamment dans des installations équipées de planchers chauffants, elles peuvent les obstruer et bloquer la circulation et la diffusion de chaleur.
De façon générale, si l’on sait que l’installation n’a jamais été ni désembouée ni traitée contre la corrosion, il est quasiment certain qu’un phénomène de corrosion s’est mis en place. Dans certaines régions où l’eau est très corrosive, de premières dégradations peuvent être perceptibles au bout de quelques mois.
Pour tirer au clair le niveau d’embouage, deux solutions :
- on peut purger l’un de ses radiateurs pour voir si l’eau qui en sort est colorée de jaune au marron-noir. Si c’est le cas, la corrosion est active depuis longtemps ;
- on peut faire analyser son eau de chauffage par un laboratoire indépendant en commandant un kit de test.
source wikipédia